L’institut de recherche du cabinet de conseil, McKinsey, a lancé une dernière étude, intitulée «Technology, Jobs and the future of work », pour décrire les métiers de demain. Les résultats sont sans appel : Les jeunes de la génération Y sont mal préparés au marché du travail selon 60% des employeurs interrogés, aussi bien d’un point de vue compétences techniques que relationnelles. Selon cette même étude, un tiers des nouveaux emplois créés aux Etats-Unis au cours des 25 dernières années n’existaient pas auparavant…. Autant vous dire qu’il faudra évoluer, changer et s’adapter aux nouveaux métiers !
Les nouvelles technologies pour plus de flexibilité
Les nouvelles technologies de l’information ont créées de nouveaux métiers et surtout, elles permettent une flexibilité, puisque selon l’étude, les nouveaux métiers sont en freelance et surtout avec des horaires flexibles ! Malheureusement près de la moitié de la population totale, n’a pas accès à internet. Selon McKinsey, les ¾ d’entre elles, se retrouvent dans une vingtaine de pays en développement, dont la plupart sont en Afrique. En général, ce sont les femmes qui sont touchées et la pauvreté est un facteur important. Pour améliorer leurs conditions, il ne suffit pas uniquement d’avoir un accès à Internet pour profiter du digital, mais doit s’accompagner de formations pour être profitable. D’après les chercheurs, une mise à niveau des compétences est primordiale pour créer ces nouveaux métiers garants d’un meilleur revenu.
Des diplômes à « valeur périssable »
En Tunisie, je les vois, dès qu’ils ont un diplôme, ils pensent qu’ils ont tout compris ; La plupart estime qu’avec leur diplôme on peut faire la différence. Peut-on leur en vouloir dans une société qui se construit sur le cumul des diplômes ? Quand on vient faire mes formations, très souvent ce qui compte le plus pour eux, c’est ce certificat… qui pour moi n’a pas de valeur s’ils ne sauront pas être autonomes après la formation. Il est primordial de comprendre que la formation doit être en continu, il faut rester en veille, s’informer et prêt à changer avec les mutations du marché. Nous devons passer d’une société qui valorise les diplômes à une société qui valorise les compétences voire le talent.